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Table ronde : La pêche morutière au temps de la voile – en lien avec l’exposition « Les Oubliés du grand métier »
Communiqué
Pendant tout l’été une importante action mémorielle autour du Grand Métier des Terre-Neuvas a été menée par un collectif associatif soutenu par la Ville : l’Association Malouine des Amis de J. Cartier, l’association Mémoire et Patrimoine des Terre-Neuvas, l’Association de Secours et des Œuvres de Mer et la Société d’Histoire et d’Archéologie de Saint-Malo ont su entraîner un nombreux public. L’exposition dédiée aux Oubliés du Grand Métier, Dorissiers et graviers au temps de la voile, au Quatrième lieu au sein de la Médiathèque, a connu un vif succès.
La conférence de Jean Lebrun sur les Graviers de l’Ile aux Chiens le 21 juillet a rassemblé plus de 400 personnes et le 23 juillet 200 spectateurs ont assisté à la projection du film documentaire » Petits graviers de Saint-Pierre » suivi d’un échange avec le réalisateur Laurent Giraudineau. C’est dire que l’intérêt pour cette grande pêche à la morue est encore vif à Saint-Malo, tellement de familles ont été marqué par ces embarquements, ces départs, ces drames vécus par l’un des leurs, ou plusieurs.
Pour compléter et clore cette série d’événements, la SHAASM propose une table ronde le 15 septembre de 14h à 17h au Théâtre L’Hermine, place bouvet, entrée gratuite. Titrée « La pêche morutière au temps de la voile » elle réunira six orateurs qui, avec de courtes interventions, présenteront des éléments qui constituaient ce grand métier qui a marqué la culture de notre ville : Les cérémonies et fêtes populaires autour des départs (P.Petout) ; Les paquebots à vapeur et la mise sur rade de la flotte des voiliers par les pilotes (JL.Blaise) ; Le French Shore, ce droit de pêche sur une partie des côtes de Terre-neuve (G.Foucqueron) ; Les armements morutiers (Y.Dubois-Fresney) ; De la chaloupe au doris (JF Hourrière) ; La société de secours et des œuvres de mer au fil du temps (M. Le Bolloch).
Le succès de ces événements autour des terre-neuvas prouve bien que l’histoire est une passion malouine. Elle est servie par des associations persévérantes, au service de la connaissance et de la valorisation de notre patrimoine culturel commun. La force du collectif est souvent déterminante !